Un journaliste échange avec les jeunes de la Grillonnais

Publié le 04-06-2021

Un journaliste échange avec les jeunes de la Grillonnais

David Prochasson est un journaliste, il travaille pour une revue dans le domaine de l’éducation, le social (les ASH). C’est une revue professionnelle. Il a travaillé pour Ouest-France, 20 minutes. Il est journaliste de presse écrite. Il intervient dans les établissement pour l’association Marie et Alphonse au sujet des médias, pour une séance qui s’appelle « débrouilleurs de pistes ».

Ce qu’on a retenu :

toujours vérifier les sources : qui a écrit l’article, dans quel média, quand c’est sur internet

– il a montré différents types de journaux : mensuels, quotidiens, hebdomadaires…

– il a montré la presse municipale ou communale. C’est différent de la presse locale. On le reçoit tous dans nos boîtes aux lettres, c’est « gratuit » mais en fait c’est payé pour nos impôts. La différence avec un journal local comme Ouest-France ? Dans un journal comme « Nantes passion », au final c’est le maire ou la maire qui valide les articles. Cette presse dépend du pouvoir politique, elle n’est pas libre de ses choix.

– On a parlé d’un fait divers. A Nantes, sur un pont, une jeune femme se baladait le soir. Le lendemain, il y a un article qui dit qu’elle se serait fait agresser, poignardée. En fait, elle s’est auto-agressée. Cela nous montre que les journalistes vont faire des articles rapidement sans forcément avoir les bonnes informations. Sur ce genre d’incident, les sources du journaliste, c’est la police ou les pompiers.

– On a observé des photos, pour essayer de démêler le vrai du faux.

– On a parlé de la photo sur la place Tien Anmen à Pékin, en 1989. En 2013, la photographie est parodiée avec des gros canards jaunes qui remplacent les chars. Le gouvernement chinois a alors bloqué sur internet les termes « gros canard jaune« .

 

L’intervention sert à sensibiliser les jeunes pour démêler le vrai du faux et avoir un esprit critique.

Le groupe 2 de 3e années